Marche pour le climat du 28 Mars

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Déjà 387 organisations ont répondu à un appel unitaire.

Le projet de loi « Climat et résilience », discuté à l’Assemblée nationale, est le dernier texte du quinquennat consacré à l’environnement. En l’état, il est très loin de l’ambition requise pour répondre à l’urgence écologique et atteindre les objectifs que la France s’est fixée. De nombreuses organisations, mais aussi le Haut Conseil pour le Climat, le Conseil national de la transition écologique et le Conseil économique, social et environnemental l’ont affirmé à de nombreuses reprises.

Le gouvernement, après s’être renié sur de nombreux sujets et avoir été reconnu coupable d’inaction climatique, a mis de côté ou considérablement amoindri les propositions de la Convention citoyenne pour le climat que cette loi était censée reprendre.

Les député.es, qui débattront du projet de loi en séance plénière à partir du 29 mars, doivent à présent prendre leurs responsabilités, notamment :

  • en renforçant les articles du projet de loi dans le sens d’une plus grande ambition écologique, notamment s’agissant de la rénovation thermique des bâtiments, de la réglementation de la publicité et de l’utilisation des engrais azotés, du recours aux menus végétariens dans la restauration collective, de la lutte contre l’artificialisation des sols, de la limitation des vols intérieurs en avion ou la responsabilité climat des grandes entreprises.
  • en renforçant les articles du projet de loi dans le sens d’une meilleure prise en compte des aspects de justice sociale afin de rendre la transition écologique accessible à toutes et tous

Le 19 mars, dernier jour de l’examen du texte en commission, les jeunes pour le climat se mobiliseront. Le 28 mars, veille de l’examen du projet de loi, nous nous mobiliserons ensemble pour dénoncer son manque d’ambition et les manœuvres qui tentent de l’affaiblir, exiger une vraie Loi Climat à la hauteur de l’urgence écologique et défendre les mesures des 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat.

Source : https://vraieloiclimat.fr/28mars/appel

DE QUOI LA 5G EST-ELLE LE NOM ?

Capucine Renard

LA 5G, UNE NOUVELLE PANACEE POUR LA FRANCE ?

Selon Wikipedia, « la 5G est la cinquième génération des standards pour la téléphonie mobile, elle succède à la quatrième génération, appelée 4G1, et prolonge l’exploitation technologique LTE.
La technologie 5G donnera accès à des débits dépassant largement ceux de la 4G, avec des temps de latence très courts et une haute fiabilité, tout en augmentant le nombre de connexions simultanées par surface couverte. Elle vise à supporter jusqu’à un million de mobiles au kilomètre carré (dix fois plus que la 4G). Une fois déployée, elle doit permettre des débits de télécommunications mobiles de plusieurs gigabits de données par seconde, soit jusqu’à 1 000 fois plus que les réseaux mobiles employés en 2015 et jusqu’à 100 fois plus rapides que la 4G initiale
« 

DANS LE MONDE PROFESSIONNEL

AU SERVICE DU GRAND PUBLIC

  • Elle augmenterait la compétitivité des entreprises industrielles française face à de nombreux autres pays qui ont avancé beaucoup plus vite (Allemagne, Chine…) sur la 5G et ainsi gagné en productivité
  • Elle porterait de nombreuses promesses en matière de télémédecine (consultations de campagne, opérations hyper-spécialisées d’un continent à l’autre…)
  • Elle permettrait une bien plus grande rapidité de téléchargement de toutes les données par smartphone nouvelle génération que la 4G (vidéos, jeux, applications diverses)
  • Elle ouvrirait l’horizon d’une vie meilleure grâce aux objets connectés (domotique, assistance aux personnes invalides ou âgées, voitures autonomes…)

AU SERVICE DE L’ETAT

Elle affinerait l’efficacité de la vidéo surveillance, et autres protections contre le terrorisme, avec un meilleur débit qui permet l’analyse en temps réel

C’est cet argumentaire qui est le plus déployé actuellement par les pouvoirs publics

  • …même si des pétitions circulent localement ou nationalement (Agir pour l’Environnement, PRIARTEM, nombreuses initiatives citoyennes à l’échelon communal ou intercommunal)…
  • …même si la Convention Citoyenne pour le Climat et plusieurs territoires nationaux ou hors de nos frontières se sont prononcés pour un moratoire…
  • …même si le Haut Conseil pour le Climat a alerté sur les effets déletères sur le réchauffement climatique…

DES INCONVENIENTS ET DES CERTITUDES

Penchons-nous donc plus en détail sur ce qui inquiète nombre de nos concitoyens sur le projet de déploiement de la 5G à marche forcée…

ASPECT SANITAIRE

A ce jour, les études sanitaires sont peu abouties, peu documentées, et réalisées dans des conditions de sous-exposition puisque peu d’antennes sont en service, et sans prise en cause de l’effet cumulatif sur le long terme commun à de nombreuses pollutions environnementales (intoxication chimiques, amiante…)

ASPECT ENVIRONNEMENTAL

Pouvons-nous nous permettre le luxe d’aggraver encore notre bilan carbone collectif avec l’augmentation importante de la circulation des données ?

Avons-nous réellement pris la mesure de l’impact sur la vie des insectes (et en particulier sur-mortalité des abeilles sans lesquelles les pollinisations indispensables au maintien de la vie sur la planète ne pourraient plus avoir lieu) ?

ASPECT SOCIETAL

Avons-nous réellement mesuré l’impact sur les observations et prévisions météorologiques ? Avec en particulier leur potentiel de prévention des dégâts liés aux grandes catastrophes naturelles (tempêtes, inondations…)

Sommes-nous prêts à subir les incitations à changer tous de smartphone (publicité, effet de mode…), et à en supporter le coût économique et écologique (métaux rares…)

Dans la foulée, il faudra prévoir l’augmentation des forfaits de téléphonie mobile

Autre conséquence prévisible : l’augmentation de l’hyper-connexion, avec le risque d’addiction qui va avec, aussi bien pour les jeunes que pour les adultes

L’impact sociétal fort de l’augmentation du temps passé seul devant les écrans est multiforme, et plus grave encore chez les jeunes : maturation intellectuelle des jeunes, perte de liens sociaux et familiaux, manque d’exercice physique, de lien à la nature, de déploiement de la créativité. La 5G participerait à son augmentation en multipliant les possibles sur petit écran…

De toute évidence aussi,du fait du fonctionnement technique de la 5G fondé sur la multiplication de petites antennes relais éloignées seulement de quelques centaines de mètres les unes des autres, le déploiement de la 5G signera l’augmentation de la différence d’équipement entre zones urbaines et zones rurales

Souhaitons-nous aussi la démultiplication du nombre des données circulantes, avec les risques de récupération commerciale, et de défaut de consentement des individus concernés ?

Nous nous permettons aussi d’émettre des doutes sur les miracles de la télémédecine… Qui d’entre nous souhaiterait se faire opérer à distance ? et pourquoi pas former et payer des médecins pour intervenir là où il y en a besoin ?

D’une manière plus générale, ce qui se dessine avec la 5G est l’augmentation générale de la place des machines, petites ou grandes, dans le temps et le budget dont nous disposons individuellement et collectivement, au détriment de la place donnée aux liens, au soin par et pour l’humain

ASPECT ECONOMIQUE

Certains émettent aussi des doutes sur le modèle économique de déploiement des industriels des télécoms... avec le risque qu’à terme les pouvoirs publics doivent intervenir dans le financement ?

Nous ajoutons ici les doutes sur le réel bénéfice pour l’industrie des réseaux 5G : ne privilégieront-ils pas des réseaux privés, mieux sécurisés ?

ASPECT GEOPOLITIQUE

Il semble évident que le bénéfice financier majeur ira aux GAFAM, étrangers, avec un risque non négligeable sur la protection des données personnelles

Les risques de failles de sécurité semblent claires, et on ne peut exclure des guerre internationale des donnéees (la France a d’ailleurs depuis le gouvernement Macron une nouvelle armée dédiée à la cyberdéfense), avec piratages par des pays plus avancés tels la Russie ou la Chine, et remise en cause de la souveraineté nationale ou européenne

Peut-on enfin exclure le risque de surveillance généralisée par des états totalitaires, tels qu’on les voit par exemple poindre en Chine ?

Oui, nous formulons de nombreux doutes sur les effets collatéraux de l’arrivée imminent de la 5G sur le territoire français, et sur le rapport global bénéfice/risque de ce « progrès ».

UN CONTRESENS A L’HEURE DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE ET SOLIDAIRE ?

L’avancée technologique est-elle toujours un progrès ?
Et le « progrès » (si tant est qu’il en soit un) n’a de sens que s’il est choisi, et partagé par tous ceux qui le souhaitent.

De décennies en décennies, les milieux écologistes voient s’accélérer en Occident la banalisation de modes de vie délétères pour l’environnement, et facteurs d’inégalités d’accès croissantes, sur lesquels on revient difficilement en arrière une fois l’habitude prise collectivement : équipement des ménages en TV puis internet puis téléphone portable individuel, voire grand écran plat + SUV + ordinateur individuel… Y avons-nous rééllement gagné en bonheur collectif ?

L’heure est à réduire les prélèvements sur l’environnement, pas à démultiplier les nouveaux objets et équipements individuels et collectifs, prédateurs de ressources naturelles et pourvoyeurs de réchauffement climatique !!!

L’heure est à inventer des solutions et modes de vie sobres et viables pour 66 millions de Français et quelques milliards d’humains sur la planète Terre

L’heure est à faire vivre une démocratie participative, à éclairer les citoyens puis leur demander leur avis, plutôt que de décider le contraire de ce qu’à demandé la convention citoyenne, et de priver les maires de tout pouvoir d’action

En conclusion…

Notre conclusion provisoire, étayée par tous les arguments ci-dessus, pourrait être emprûntée à Dominique Bourg :

« La 5G, ça n’a aucun intérêt pour les gens.
En revanche, ça a un intérêt fondamental
pour les gens qui nous vendent
des choses qui n’ont aucun intérêt.
« 

Et nous pensons que cette technologie devrait rester très confidentielle, sélective, pour cibler des usages très précis et indispensables, plutôt que d’être déployée massivement sur tous nos territoires

Nous soutenons donc toutes les tentatives de moratoires au nom du principe de précaution…

Le pouvoir citoyen semblant cependant bien malheureusement confisqué sur la question du déploiement de la 5G, il risque de nous incomber plutôt la responsabilité de nous en prémunir autant que faire ce peut, en particulier sur l’aspect sanitaire. Ce sujet fera probablement l’objet d’un prochain article sur notre blog…

Comment les multinationales ont tenté de saboter les proposition de la convention climat.

L’observatoire des multinationales (https://multinationales.org/) a publié récemment un rapport intitulé « Lobbys contre citoyens. Qui veut la peau de la convention climat ? » qui démontre comment les grandes entreprises industrielles ont tout fait pour amoindrir ou supprimer les 149 propositions de la convention citoyenne sur le Climat.

Cyril Dion explique dans un article du Monde du 8 mars 2021 que la promesse de soumettre « sans filtre » les propositions de la convention aux citoyens français par referendum a été trois fois reniée par le chef de l’État, Emmanuel Macron.

Les propositions des « citoyens », avant même de pouvoir être examinées au Parlement, ont été l’objet d’une violente offensive de lobbying. Les principaux secteurs industriels concernés – automobile, aérien, agrochimie, publicité – ont mobilisé tous les leviers d’influence à leur disposition, en public et dans l’ombre, soutenus par une large coalition de conservatismes et d’intérêts établis. La convention citoyenne avait été conçue pour ouvrir la discussion au-delà de l’entre-soi des industriels et de l’administration, afin de mener à de vrais changements. Le retour de bâton n’en a été que plus brutal.
Ce rapport expose comment les industriels ont réussi leur travail de sape. On y croise notamment les lobbyistes de Monsanto reconvertis en défenseurs de la liberté de prendre l’avion, de vénérables institutions étatiques mises au service des secteurs qu’elles sont censées réguler, des « experts » qui cachent leurs liens avec les industriels, des chroniqueurs conservateurs qui se répandent en invectives contre les « citoyens » dans des médias eux-mêmes directement affectés par leurs propositions, ou encore des réseaux libertariens venus des États-Unis qui interviennent dans le débat français pour défendre les droits des riches contre toute forme de régulation.
À travers cette opposition acharnée aux propositions des « citoyens », de puissants intérêts industriels et financiers refusent de faire leur juste part des efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Leur influence apparaît plus que jamais comme un obstacle à toute réelle action climatique.

Pour pouvoir pédaler il faut des équipements …

Cette carte montre le nombre d’ actifs se déplaçant à vélo pour aller travailler. Elle est intéressante car l’ INSEE n’a séparé les deux roues motorisées des bicyclettes que très récemment dans ses colonnes de chiffres. Elle décrit les habitudes dans quatre communes du sud-est du Val de Marne : Sucy-en-Brie, Saint-Maur-des-Fossés , Ormesson-sur-Marne et Bonneuil-sur-Marne. Je me suis focalisée sur les deux premières communes que je connais mieux pour y être née, y avoir pas mal circulé, travaillé, vécu depuis mon enfance qui remonte à … longtemps. Mais je serais fort intéressée par les réactions des gens de Chennevières-sur-Marne, de Noiseau ou La Queue-en-Brie.

Premières constatations

Les Saint-Maurien-ne-s utilisent plus leur bicyclette que les Sucycien-ne-s pour aller travailler. Les Saint-Maurien-ne-s sont aidées. Tout d’abord par la géographie. Saint-Maur-des-Fossés c’est plat, si l’on excepte la zone du vieux Saint-Maur, au nord-est de la commune, côté Joinville-Le-Pont). Ensuite, il y existe plusieurs magasins de réparateurs vélo. Enfin, ses bords de Marne qui sont un paradis pour les cyclistes avec en particulier « les Champs-Elysées du vélo« , entre le pont de Bonneuil et celui de Créteil. Vous connaissez beaucoup de pistes qui roulent entre bleuets et cormorans, vous ? Moi pas. Et pourtant j’ai plus de 40 000 kilomètres au guidon. En plus elles donnent accès, via le Bois de Vincennes, à Paris en quinze minutes.

Quant aux Sucycien-ne-s, ils sont peu aidé-e-s. Moins de commerces permettant l’achat ou la réparation de vélos, de nombreuses difficultés pour rejoindre le réseau des pistes cyclables du département, qui s’arrêtent toutes, peu ou prou, aux portes de la ville. De plus pour relier la capitale, ils-elles doivent franchir soit le pont de Bonneuil, soit le pont de Chennevières. Dans le premier cas, il vaut mieux être aguerri (un élargissement cyclable, à l’image de celui prévu du viaduc d’Oléron, serait le bienvenu. La piste cyclable sera montée avec des ferraillages sur le tablier tout le long de l’ouvrage, long de … 3 km) ou prié le dieu des cyclistes, tout le long de la rue du pont de Chennevières s’il veut se rendre à Paris. Leur meilleure option reste les pistes cyclables de Bonneuil-sur-Marne pour rejoindre la capitale. Et dans l’ autre sens, la côte de Sucy, si on peut la descendre sans souci, à condition d’avoir des freins en bon état, pour la remontée, après une journée de travail, il vaut mieux être motivé!

C ‘est sans doute pour cela que les meilleurs scores à Sucy (même si ils sont modestes mais pour déplacer une montagne, il faut commencer par une petite pierre) se situent dans l’ iris Noyers-Berges, zone située en bord de Marne.

Mais avec le coronavirus, on a bien créé des coronapistes à Sucy ? Oui, mais le tracé n’ a pas été pensé par des cyclistes. Parce que même avec un vélo électrique, la rue Montaleau a un faux air de col du Tourmalet … et que arrivés en haut, une grille oblige les cyclistes hors d’haleine à soulever et plier leur machine qui pèse une vingtaine de kilos pour la passer dans une chicane.

Mais la côte elle est là et on y peut rien ? Et bien NON !

Il existe un autre chemin qui permettrait même aux habitants de Noiseau ou des Bruyères à Sucy de la gravir sans effort, en suivant le talweg du Morbras (Larousse Définition de talweg. Ligne joignant les points les plus bas d’une vallée.) puis du ru de la fontaine de Villiers .

http://umap.openstreetmap.fr/fr/map/carte-sans-nom_568827#15/48.7690/2.5478

Une rivière, c’est paresseux. Ca choisit les points les plus bas. Je vais donc vous proposer un autre chemin. Pour l’ instant il n’est que pédestre.
D’abord repérer le Morbras. C’est facile il traverse la rue du général Leclerc, on ne peut pas le rater. Le suivre jusqu’à l’étang (oui, là où la mairie de Sucy continue d’exterminer les ragondins qui y habitent) via la rue Gambetta. Faire comme si vous alliez au (magnifique) parc du Morbras via le chemin des prés de Touillon mais ne pas franchir le Morbras. Tourner à droite et le longer sur sa rive gauche ou sud. Vous passez en contrebas de l’école de la fosse rouge et avez le parc du Morbras sur votre gauche. Jusqu’à la rue Maurice Schumann.

Pour les Ormessonnai-se-s, vous prenez la rue Maurice Schumannn en longeant le parc du château. Désolée, il n’y a toujours pas de piste cyclable construite par Mme Segui.

Pour les Sucycien-ne-s et les Noiséen-ne-s vous la traversez puis allez dans la direction de Noiseau pendant 20 mètres, jusqu’ à l’entrée du GR sur votre droite . Où vous allez suivre le ru de la fontaine de Villiers et ce jusqu’à la route de la Queue-en-Brie.

Pour les Noiséen-ne-s, tournez à gauche et prenez la rue Edouard Branly, une piste cyclable vous permet d’aller jusqu’en centre-ville en longeant la forêt de Notre-Dame. Et pour les Sucycien-ne-s tournez à droite pour rejoindre les Bruyères.

Même pas essoufflé. Le talweg, vous dis-je !

A pied, vous avez mis trois quart d’ heure. Une demi-heure, si vous suivez un chien sportif.

Et si on traçait une piste cyclable utilisable par les cyclistes pour monter cette satanée côte ?

Pour pouvoir pédaler il faut des équipements. Sinon, la boue, ça décourage.

Sylvie Grasland-Deslot

Claude Grasland

Olivier Marasco

Vers une politique enthousiasmante et utile en le Val-de-Marne

Accélérer la transition écologique de l’ensemble des territoires du Val-de-Marne dans leur diversité, assurer une solidarité en phase avec les attentes d’aujourd’hui, inscrire notre département dans un récit et surtout un avenir commun, fondé sur le respect de la parole de chacun.e.

C’est cette triple exigence à laquelle entend répondre le pôle écologiste, composé de : Europe Écologie Les Verts ; Génération.s ; Génération écologie ; le Rassemblement citoyen – Cap21 ; l’Alliance écologiste indépendante ; le Mouvement des progressistes, la fabrique Vitry en Mieux.

Le Val de Marne a des atouts : des atouts naturels (les parcs, la Seine et la Marne, la géothermie), des atouts humains avec une population jeune, des pôles universitaires dynamiques comme le domaine Chérioux ou l’Université de Créteil, des atouts industriels, des espaces naturels offrant des possibilités de maraîchage et une alimentation en circuit hyper courts pour nos collèges, un réseau de piste cyclables. Tout cela ne demande qu’à être valorisé et développé.

Alors que le projet de loi Climat – bâclé par le pouvoir présidentiel – se présente sous l’apparence d’un pur effet d’annonces trahissant l’esprit de la Convention citoyenne, que le texte sur le séparatisme veut dresser les Français.es les un.es contre les autres, la droite, quant à elle, ne rêve que de revanche, de pouvoir exclusif et de politiques publiques régressives. Dans cette perspective, les militant.es du pôle écologiste, mobilisé.es depuis plusieurs mois, au contact des réalités de terrain, sont désireux de faire des propositions tant enthousiasmantes qu’utiles pour les val de marnais.e.s, qui dessinent les contours d’une future majorité écologique et de gauche. Ils et elles se réunissent le samedi 20 février pour construire ensemble ce programme écologique et solidaire et exprimer de manière tangible leur volonté d’engagement.

Affaire du Siècle : on ne lâche rien !

« En ce début d’année 2021, c’est évidemment de l’Affaire du siècle dont j’ai envie de vous parler. Après deux ans de procédure, la rapporteure publique du tribunal administratif de Paris a donc considéré que l’Etat était en faute et reconnu un préjudice écologique qui devrait désormais s’appliquer aussi au droit administratif, et donc aux autorités publiques : Etat et collectivités. Le tribunal devrait rendre sa décision incessamment, et ce serait là une véritable victoire pour la justice climatique en France, mais aussi à travers le monde comme nous l’avons souligné avec Urgenda et d’autres. Plutôt que de dénoncer les Amish et autres associations écologistes, plutôt que d’enterrer les déchets toxiques de Bure et de Stocamine et de déployer un plan de relance qui financera aux deux tiers l’économie fossile du passé, le gouvernement ferait mieux d’écouter les juges et d’agir immédiatement pour le climat… Affaire à suivre ; signez la pétition lancée par Cyril Dion en soutien à la CCC.« 

Marie Toussaint, Euordéputée écologiste, http://marietoussaint.eu/

Comment Sanofi concourt pour le Nobel de la c…

On peut vacciner 30 millions de Français en une journée puisque l’ on est ce nombre à pousser la porte du bureau de vote lors d’ une élection. Donc le problème c ‘est le nombre de vaccins disponibles. Le 19 janvier on en est à 585 664 vaccinés en France (cf Télégramme de Brest) . Et pendant ce temps-là que fait Sanofi ? Il licencie pour que ses actionnaires gagnent plus de dividendes (Cf. Public Sénat).

EELV défend les terres agricoles contre l’urbanisation

Au moment où la crise économique et sanitaire appelle des transformations profondes de la société, les partisans du vieux monde ne désarment pas et rêvent toujours d’urbanisation et de densification sur les dernières terres agricoles de la Petite Couronne. L’exemple de la mobilisation du triangle de Gonesse en Seine-Saint-Denis est riche d’enseignement et pourra servir d’inspiration aux militants EELV de la Vallée du Morbras et du Plateau Briard pour défendre à notre tour les dernières terres agricoles du Val de Marne.

Pour en savoir plus , voir l’article de Reporterre

Pour le rétablissement des coronapistes en Val de Marne !

Les coronapistes installées dans l’urgence par le Conseil départemental du Val-de-Marne pour faire face à la crise sanitaire ont été supprimées à la demande des maires de Créteil et de Saint-Maur.

Dans d’autres villes du département, tantôt les plots de sécurité ont disparu, tantôt les marquages et les peintures au sol s’effacent. Dans les deux cas, la vie des cyclistes est en danger. La rapidité avec laquelle ces coronapistes ont été supprimées révèle le manque de courage de certain.es élu.e.s et leurs réticences à penser un véritable plan pour les mobilités actives. Pourtant, ces élu.e.s doivent entendre que, d’après une enquête, 67% des franciliens souhaitent la pérennisation des pistes temporaires. Qui plus est, les conséquences sanitaires de la deuxième vague de la pandémie s’ajoutent à celles de la pollution de l’air.

La capacité des transports en commun reste insuffisante pour transporter les usagers dans le respect de la distanciation sociale aux heures de pointe. Le partage de l’espace est lui aussi un enjeu de santé publique. Il est donc urgent de conforter les mobilités actives en rétablissant les pistes cyclables dans le département.

EELV Val-de-Marne demande à aller au delà des efforts réalisés et appelle :

– Au rétablissement des « coronapistes » supprimées à Créteil et Saint-Maur, notamment sur la D86 ;
– À l’accélération des politiques d’aménagements pour la sécurisation et l’entretien de nouvelles « coronapistes » ;
– À programmer leur pérennisation et le renforcement du maillage territorial ;
– À créer des campagnes de sensibilisation pour inciter à réduire l’usage de la voiture.

Appel à un parcours vélo avec plusieurs rassemblements le samedi 12 décembre

A 14h30 Place du 8 mai 1945 à Joinville-le-Pont
À 15h00 au 82 rue du Pont de Créteil à Saint-Maur
A 15h30 sur le parvis de l’église de Créteil (Eglise Saint-Christophe)
A 16h00 sur le parvis de la mairie de Créteil, Place Salvador Allende.