Alors que le 6e rapport du GIEC nous rappelle l’urgence climatique, le débat politique ressemble plus que jamais à un théâtre d’ombres. Après avoir attendu vainement l’entrée en campagne de Godot-Macron, c’est désormais les bruits de bottes venus d’Ukraine qui rendent inaudibles les enjeux climatiques qui auraient dû être au cœur du débat citoyen. Mais les enjeux géopolitiques, énergétiques et climatiques sont indissolublement liés au niveau national comme au niveau européen ou mondial. Tant que durera l’addiction de nos sociétés au gaspillage énergétique, les Poutine auront de beaux jours devant eux.
Le changement climatique, c’est maintenant.

La seconde partie du 6e rapport du GIEC intitulé « Climats 2022 : Impacts, Adaptation, Vulnérabilité » montre que nous subissons d’ores et déjà les impacts du réchauffement climatique avec +1.2°C. L’objectif de limitation à +1.5°C ne sera sans doute pas atteint mais la gravité des impacts futurs peut encore être limitée si on agit simultanément sur le climat, la biodiversité et les inégalités sociales. Il n’y a pas de fatalité si on agit sans tarder. Mais il faut agir au niveau mondial en aidant en priorité les plus vulnérables car ce sont les pays les plus pauvres, ceux qui ont le moins contribué au changement, qui subiront les impacts les plus dévastateurs (Cf. résumé du rapport en cartes).
Tous à la marche pour le climat, samedi 12 mars !
Dans toute la France, des centaines de marche pour le climat auront lieu samedi 12 mars (cliquer ici pour trouver la plus proche de chez vous) à l’appel d’associations et de syndicats. Ne manquons pas cette occasion de défendre nos idées !