Interdire le glyphosate et protéger la population et l’environnement contre les pesticides toxiques

Nous demandons à la Commission européenne de proposer aux États membres une interdiction du glyphosphate, de réformer la procédure d’approbation des pesticides et de fixer à l’échelle de l’UE des objectifs obligatoires de réduction de l’utilisation des pesticides.
Pour signer la pétition, munissez vous d’une pièce d’identité et cliquez ici
Pourquoi EELV soutient cette initiative ?
EELV est sans nul doute le parti politique le plus engagé dans la construction européenne. Car nous pensons que la défense de l’environnement et de la santé face aux intérêts économiques et financiers est plus efficace à l’échelle d’une Union Européenne de 500 millions d’habitants. Mais nous ne sommes pas pour autant naïfs et nous savons que la Commission Européenne est trop souvent à la merci de groupes de pression et d’intérêts.
Ainsi, la commission européenne s’apprête à publier un règlement d’exécution autorisant le glyphosate pour 10 ans. Pour EELV, le glyphosate doit être interdit afin de préserver notre santé et notre environnement. La décision de Bruxelles est rien de moins qu’une aberration démocratique alors qu’un scandale sanitaire pointe.
C’est un scandale sanitaire, car la dangerosité de ce produit chimique est avérée. Le glyphosate est pesticide classé « cancérogène probable » par l’OMS. Combien de malades supplémentaires seront-ils nécessaires pour cesser d’empoisonner à petit feu les citoyens européens ?
C’est un scandale démocratique, car le Parlement européen avait voté une autorisation de sept ans assortie de nombreuses restrictions à son usage – interdiction de son usage pour les collectivités, les particuliers et plusieurs usages agricoles notamment. En méprisant ce vote, la Commission bafoue la démocratie européenne.
Heureusement les citoyens européens disposent du droit d’initiative citoyenne européenne (ICE). C’est une innovation du traité de Lisbonne donnant un droit d’initiative politique à un rassemblement d’au moins un million de citoyens de l’Union européenne, venant d’au moins un quart des pays membres. La Commission européenne peut ainsi être amenée à rédiger de nouvelles propositions d’actes juridiques de l’Union dans les domaines relevant de ses attributions, mais n’y est pas forcée.
Claude GRASLAND
Membre du groupe EELV Haut Val de Marne