Lettre ouverte aux citoyennes et citoyens de la 4ème circonscription du Val-de-Marne engagés dans les combats pour l’intérêt général humain


Le 12 juin, les français ont démontré avec force leur rejet des politiques violentes de régression sociale,
écologique et démocratique menées au cours de ces cinq dernières années. Ce fait est confirmé dans notre
circonscription où la victoire de la NUPES est désormais possible le 19 juin.
La nouvelle majorité parlementaire que nous appelons de nos vœux mettra en place une politique guidée par
l’intérêt général humain. Celle-ci se concrétisera par un ensemble de 650 mesures, parmi lesquelles :
• Instaurer le Référendum d’initiative citoyenne (RIC)
• Reconnaître un droit de pétition numérique
• Présenter systématiquement au bureau de l’Assemblée nationale les propositions émises par les
citoyens dans le cadre de conventions citoyennes
• Défendre la commune comme l’échelon de base de la démocratie et de la citoyenneté
• Revenir sur les peines infligées à des citoyens, syndicalistes, militants écologistes, politiques, associatifs et Gilets jaunes qui ont exercé leur droit de manifester à travers une loi d’amnistie.
Nous nous adressons aujourd’hui publiquement à vous qui êtes engagés, sous des formes associatives ou
syndicales, dans l’action collective au profit de la communauté, sur les sujets qui vous préoccupent (santé, travail, environnement, loisirs, éducation, culture, sport, logement, solidarité, et il y en a beaucoup d’autres), car nous voulons insister sur un point fondamental : la politique populaire, écologique et sociale mise en place par le nouveau gouvernement ne se déploiera pleinement qu’avec les citoyens qui reprennent en main les débats publics à tous les niveaux (diagnostic, proposition et élaboration des lois, contrôle de leur application). Pour nous, l’intervention citoyenne est une obligation pour l’existence même de la démocratie (et un rempart contre le lobbyisme).Dès notre élection, nous nous attellerons à mettre en œuvre, à la hauteur de la circonscription, des processus populaires et démocratiques, pour que les analyses et les propositions émanant des forces citoyennes, même si elles sont contradictoires, puissent être travaillées pour servir l’intérêt général et mises au service du débat public.

Dès notre élection, nous nous attellerons à mettre en œuvre, à la hauteur de la circonscription, des processus populaires et démocratiques, pour que les analyses et les propositions émanant des forces citoyennes, même si elles sont contradictoires, puissent être travaillées pour servir l’intérêt général et mises au service du débat public.

Mirabelle Lemaire, candidature titulaire NUPES
Responsable syndicale à Pôle emploi
Conseillère municipale d’opposition du Plessis-Trévise

Bernard Dantec, candidat suppléant NUPES
Responsable syndical et élu au CSE de la Caisse d’Epargne

Appel des étudiants d’AgroParisTech à la rebellion contre une agriculture productiviste et destructrice.

Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de la visionner, prenez quelques minutes pour écouter l’appel d’étudiants de la plus prestigieuse école française d’agronomie à refuser le modèle d’agriculture productiviste qu’on leur a dispensé et à mettre leurs talents au service d’un développement durable de la Terre.

STOP A L’ATTEINTE AUX ESPACES BOISES DE LA QUEUE EN BRIE

Jean-Marie Bois, militant EELV à la Queue-en-Brie et membre de l’association Le Cèdre nous demander de relayer le communiqué suivant :

Un défrichement est en cours le long de la RD4 en pleine période de nidification. 4 400 m2 plantés d’arbres à haute tige de près de 25 m de haut sont abattus pour installer des logements.

Auteur : Association CEDRE, Mai 2022

D’autres défrichements sont prévus le long de cette voie et en haut de la rue Jean Jaures sur 15 000 m2, sans compter les centaines d’arbres qui vont être coupés pour le parc Rouart (12 000 m2 à défricher) dans le même boisement. Des centaines d’arbres qui ont mis des dizaines d’années à pousser et seront abattus en quelques heures.

Au nord de l’hôpital des Murets, 117 arbres de haute tige (15 à 20 m de haut) ont été aussi abattus sur un secteur de 9000 m2 qui constituait la continuité écologique.

Jamais La Queue en Brie n’avait subi de telles atteintes à l’environnement.

A l’heure où l’on parle du rôle des arbres dans le réchauffement climatique, de la préservation de la biodiversité, et de la prévention des inondations, nos élus continuent d’urbaniser les espaces boisés et agricoles malgré les lois qui sont censés les protéger.

Ces défrichements sont les effets dévastateurs d’un Plan Local d’Urbanisme qui a privilégié contrairement aux préconisations du SDRIF, du SRCE la consommation des espaces boisés et agricoles de la ville.

Et pendant ce temps, le département, lui, plante 50 000 arbres !!

Association CEDRE (Comité Ecologique de Défense et de Respect de l’Environnement)

Rencontre avec vos candidats à Sucy Samedi 28 mai, de 16h à 19h au Rond d’or

Mireille Lemaire et Bernard Dantec et les militants LFI, EELV, PS et PC viendront échanger tout l’après midi avec la population de Sucy sur l’ensemble des propositions de la nouvelle union populaire, écologique et sociale.

Pour vous y rendre, cliquez sur ce lien .

Retraite et revenu : quels enjeux ?

Dans le débat actuel sur l’âge de départ à la retraite, on parle – beaucoup- de réformes régimes spéciaux, et on discute – un peu – de prise en compte de la pénibilité. Mais on oublie le facteur principal d’inégalité qu’est le revenu. Nous vous proposons donc un outil pour calculer la durée probable de votre retraite en fonction de votre sexe, de votre date de naissance et de vos revenus.

Selon une étude de l’INSEE parue en 2018, les hommes les plus pauvres ont une espérance de vie qui est inférieure de 13 ans à celles des plus riches :

« Plus on est aisé, plus l’espérance de vie est élevée. Ainsi, parmi les 5 % les plus aisés, l’espérance de vie à la naissance des hommes est de 84,4 ans, contre 71,7 ans parmi les 5 % les plus pauvres, soit 13 ans d’écart. Chez les femmes, cet écart est plus faible : 8 ans séparent les plus aisées des plus pauvres. Aux alentours d’un niveau de vie de 1 000 euros par mois, 100 euros supplémentaires sont associés à 0,9 an d’espérance de vie en plus chez les hommes et 0,7 an chez les femmes, tandis que l’écart n’est plus que de 0,3 an et 0,2 an aux alentours d’un niveau de vie de 2 000 euros par mois. Les femmes ont une espérance de vie plus élevée que les hommes (6 ans en moyenne). Elles vivent même en général plus longtemps que les hommes les plus aisés : celles dont le niveau de vie se situe parmi les 70 % les plus aisées ont une espérance de vie plus longue que les hommes parmi les 5 % les plus aisés. Les personnes les plus aisées ont plus souvent un diplôme du supérieur, mais cela n’explique qu’en partie les écarts d’espérance de vie selon le niveau de vie. Avec ou sans diplôme, plus on est aisé, plus l’espérance de vie augmente. » (Source : Nathalie Blanpain, 2018, « L’espérance de vie par niveau de vie : chez les hommes, 13 ans d’écart entre les plus aisés et les plus modestes, » division Enquêtes et études démographiques, Insee)

Cela vous paraît trop compliqué ? Alors prenons quelques exemples :

Homme de 30 ans avec un revenu de 500 € par mois

Homme de 30 ans avec un revenu de 5000 € par mois

Et vous ?

Vous pouvez calculer votre propre espérance de vie, votre date de départ à la retraite et la durée de celle-ci en cliquant sur ce lien .

Augmenter l’âge de départ à la retraite à 65 ans touchera beaucoup plus les pauvres que les riches et renforcera les injustices sociales. Un gouvernement qui refuse de s’attaquer aux inégalités de richesse n’a aucune légitimité pour réformer les retraites !

Claude Grasland, Professeur de géographie et militant EELV (claude.grasland@wanadoo.fr)

Législatives 2022, c’est parti !

Tous ensembles unis pour changer de république et en finir avec un pouvoir vertical et aveugle aux enjeux du XXIe siècle.

Tout le programme national des 650 mesures est accessible en cliquant sur ce lien ou en flashant ce QR code:

Le vent se lève, il faut tenter de vivre …

Combien étions-nous à Paris, Marseille, Bordeaux, Grenoble ou Châteauroux à marcher pour le climat ? Peu importe ! Nous étions debout et solidaires face aux tempêtes qui s’approchent et cela faisait un bien fou d’être tous ensemble, au-delà de nos petites différences. En tous les cas EELV était bien présent, animant bruyamment la queue du cortège pour soutenir la candidature de Yannick Jadot, venus de toute l’Ile-de-France en général et du Val-de-Marne en particulier.

Place de la Nation, Yannick Jadot serrant la main d’un militant EELV de Bonneuil bien connu de nos services (visage en bas à droite). ..

… un autre militant bien connu de nos services , portant dans son sac à dos son drapeau fétiche des élections européennes de 2019.
Une militante qui a bien retenu l’essentiel du rapport du GIEC : plus de 3 milliards d’humains hautement vulnérables face au changement climatique.
« Ils vécurent heureux mais pas leurs enfants » nous dit ce militant aux cheveux blancs… Tandis que la dame au chignon nous rappelle que la guerre en Ukraine est aussi le résultat de notre addiction aux énergies fossiles !
La photo est un peu floue mais Karima et Yannick ont de trop beaux sourires …
Et le cortège se met … en marche … pour une république écologiste !
Deux militantes de Villeneuve-le-Roi et Conflans-Sainte-Honorine ferment le cortège par un message adressé aux médias internationaux. La pancarte est bien lourde et le boulevard Voltaire bien long (avis de militant ayant porté la pancarte une bonne partie du trajet !).
Au milieu du cortège, Karima fait chanter et danser les troupes : « On est plus chaud, plus chaud, plus chaud que le Climat … » sous le regard bienveillant d’une responsable régionale et départementale d’EELV (également bien connue de nos services).

En marche… pour le climat !

Alors que le 6e rapport du GIEC nous rappelle l’urgence climatique, le débat politique ressemble plus que jamais à un théâtre d’ombres. Après avoir attendu vainement l’entrée en campagne de Godot-Macron, c’est désormais les bruits de bottes venus d’Ukraine qui rendent inaudibles les enjeux climatiques qui auraient dû être au cœur du débat citoyen. Mais les enjeux géopolitiques, énergétiques et climatiques sont indissolublement liés au niveau national comme au niveau européen ou mondial. Tant que durera l’addiction de nos sociétés au gaspillage énergétique, les Poutine auront de beaux jours devant eux.

Le changement climatique, c’est maintenant.

Source : 6e rapport du GIEC, Février 2022

La seconde partie du 6e rapport du GIEC intitulé « Climats 2022 : Impacts, Adaptation, Vulnérabilité » montre que nous subissons d’ores et déjà les impacts du réchauffement climatique avec +1.2°C. L’objectif de limitation à +1.5°C ne sera sans doute pas atteint mais la gravité des impacts futurs peut encore être limitée si on agit simultanément sur le climat, la biodiversité et les inégalités sociales. Il n’y a pas de fatalité si on agit sans tarder. Mais il faut agir au niveau mondial en aidant en priorité les plus vulnérables car ce sont les pays les plus pauvres, ceux qui ont le moins contribué au changement, qui subiront les impacts les plus dévastateurs (Cf. résumé du rapport en cartes).

Tous à la marche pour le climat, samedi 12 mars !

Dans toute la France, des centaines de marche pour le climat auront lieu samedi 12 mars (cliquer ici pour trouver la plus proche de chez vous) à l’appel d’associations et de syndicats. Ne manquons pas cette occasion de défendre nos idées !

Pétition pour défendre le refuge pour animaux de l’APAC à Chennevières.

Le groupe EELV Vallée du Morbras soutient l’appel lancé par l’Association de Protection Animale Canaveroise pour maintenir un lieu de refuge adapté.

Bonjour à toutes et à tous,

Malheureusement nous avons appris récemment que nos locaux ne nous seraient pas réattribués par la Mairie de Chennevières à la fin de notre bail le 18 février 2022. L’APAC est reconnaissante pour les salles du Fort de Champigny que nous avons pu occuper pendant 3 ans, néanmoins nous sommes maintenant sans solution face à cette décision surprenante et inattendue prise par Monsieur le Maire. En effet, après nous avoir proposé à maintes reprises les mêmes salles insalubres et non adaptées à nos besoins, la Mairie a finalement annoncé qu’elle ne souhaitait plus nous soutenir, et qu’aucune autre solution d’hébergement ne nous serait proposée. C’est pourquoi nous lançons une pétition afin de demander à la municipalité de Chennevières-sur-Marne de bien vouloir nous permettre de maintenir notre activité en mettant à notre disposition de nouveaux locaux parmi ceux actuellement non utilisés par la Mairie.

Cette pétition se signe gratuitement, et nécessite une confirmation par mail : change.org/APAC94

Merci d’avance pour votre soutien, en espérant que nous puissions trouver une solution pour reloger nos 51 animaux.

Source : https://www.facebook.com/APAC94ASSO/ , publié le 9 décembre 2021

Les enjeux du Projet Alimentaire Territorial du GPSEA

Le territoire Grand Paris Sud-Est Avenir (GPSEA) qui englobe l’ensemble des communes de notre groupe local (Sucy, Noiseau, Ormesson, La Queue en Brie, Chennevières) est en train d’élaborer un Plan Alimentaire Territorial qui sera approuvé en 2021 puis soumis à une demande de labellisation auprès du ministère de l’agriculture. Sous des dehors technocratique, il s’agit d’un enjeux majeur pour la préservation des terres agricoles (Noiseau), le développement des circuits courts, l’accroissement de la part du bio dans les cantines … Il est donc important pour nos militants, élus et sympathisants de se mobiliser pour influer sur la rédaction de ce projet.

Qu’est ce qu’un Projet Alimentaire Territorial ?

D’après le site du ministère de l’agriculture « les projets alimentaires territoriaux (PAT) ont pour objectif de relocaliser l’agriculture et l’alimentation dans les territoires en soutenant l’installation d’agriculteurs, les circuits courts ou les produits locaux dans les cantines. Issus de la Loi d’avenir pour l’agriculture qui encourage leur développement depuis 2014, ils sont élaborés de manière collective à l’initiative des acteurs d’un territoire (collectivités, entreprises agricoles et agroalimentaires, artisans, citoyens etc.). »

La plaquette d’information intitulée « construire son projet alimentaire territorial » précise les trois dimensions de ces projets :

Les projets alimentaires territoriaux répondent à l’enjeu d’ancrage territorial mis en avant dans le PNA et revêtent:
une dimension économique :structuration et consolidation des filières dans les territoires, rapprochement de l’offre et de la demande,maintien de la valeur ajoutée sur le territoire, contribution à l’installationd’agriculteurs et à la préservation des espaces agricoles;
une dimension environnementale :développement de la consommation de produits locaux et de qualité, valorisation d’un nouveaumode de production agroécologique, dont la production biologique,préservation de l’eau et des paysages, lutte contre le gaspillage alimentaire;
une dimension sociale :éducation alimentaire, création de liens,accessibilité sociale, don alimentaire, valorisation du patrimoine.

Une figure permet de résumer les questions et surtout les enjeux que comporte la mise en place d’un PAT :

Que propose le territoire Grand Paris Sud Est Avenir ?

Le site web du territoire GPSEA consacre une seule page à son projet alimentaire territorial et le moins qu’on puisse dire est qu’on n’y apprend pas grand chose. On nous apprend que :

 » Grand Paris Sud Est Avenir a la particularité d’avoir un ensemble agricole, naturel et forestier de plus de 3000 hectares. La moitié des surfaces agricoles de la métropole du Grand Paris se situent sur son territoire. Afin de développer une agriculture, la qualité de l’alimentation et de rapprocher les différents acteurs de la chaîne alimentaire (producteurs, transformateurs, distributeurs, collectivités territoriales et consommateurs), GPSEA s’est lancé dans l’élaboration d’un Projet Alimentaire Territorial (PAT)associant de nombreux partenaires. Ainsi, dans la cadre de son Plan Climat Air Energie, le Conseil de territoire a engagé la réalisation d’un PAT par délibération en date du 26 septembre 2018« . 

Puis on nous indique que le projet fait l’objet d’une démarche participative :

« 845 personnes ont été mobilisées tout au long de l’élaboration du diagnostic du PAT, 700 habitants et 26 agriculteurs du Territoire, 14 structures institutionnelles et associatives et 15 communes de GPSEA. Ainsi, 58 opérateurs différents sont partie prenante depuis le lancement de la démarche. (…) Afin de recueillir des informations, deux enquêtes téléphoniques ont été menées auprès des exploitants agricoles et de 700 habitants du Territoire.« 

Et enfin que le projet aboutira en 2021 à une demande de labellisation auprès du ministère de l’agriculture :

L’année 2021 verra l’aboutissement d’un travail partagé de construction d’un plan d’actions ambitieux adapté aux enjeux identifiés dans le cadre de l’élaboration du PAT. Par la suite, GPSEA portera la candidature de son PAT à la labellisation par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Au total, on sait très peu de choses sur ce projet qui semble élaboré en dehors de toute concertation citoyenne. Au lieu de procéder à des enquêtes téléphoniques dont les résultats ne sont pas accessible au public, ne vaudrait-il pas mieux engager une véritable consultation publique où chaque citoyen pourrait s’exprimer ?

Nous demandons un débat public

En tant que militants écologistes, nous devons impérativement faire entendre notre voix sur l’ensemble des questions posées par l’élaboration de ce PAT dans l’ensemble de ses trois dimensions économique, environnementale et sociale auxquelles on pourrait ajouter une dimension citoyenne.

La première étape est de mettre à disposition du public l’ensemble des délibérations concernant l’élaboration de ce projet. Merci d’avance aux élus qui siègent au GPSEA de nous transmettre tous les renseignements utiles.

La seconde étape sera de soumettre à débat public les propositions effectuées. Sans remettre en question la légitimité des élus actuels du GPSEA, il semble important d’écouter l’avis des personnes qui souhaitent s’exprimer.